Feuille de laurier
La feuille du laurier noble "Laurus nobilis" ou "laurier sauce" mérite une place de choix pour ses propriétés thérapeutiques. Le Laurier est une (...)
Clou de girofle
Le clou de girofle est le bourgeon séché de la fleur de l’arbre Syzygium aromaticum. C’est une plante à feuilles persistantes qui pousse dans des (...)
Oméga 3 ALA : LIN
Commander de l’huile de lin OMEGA 3, acide alpha-linolénique (ALA) L’acide alpha linoléique (ALA) est un acide gras essentiel de la famille des (...)
Ail
L’ail, non content de faire fuir les vampires, l’ail est un aliment précieux pour notre santé. Il est riche en vitamine C, en magnésium, manganèse, phosphore, calcium, potassium et en oligo-éléments. L’ail est en outre une bonne source de vitamine B6, de fer, de cuivre, de sélénium et possède aussi une faible quantité de vitamines A, E, B1, B2, B3, B5, PP.
L’ail blanc, violet ou rose de culture biologique est l’aliment de la santé par excellence grâce à ses propriétés antioxydantes, antiseptiques, antimicrobiennes, anti-infectieuses, dépuratives, diurétiques et anti-inflammatoires. L’ail peut être pris de la récolte jusqu’au moment de sa germination. Ne pas utiliser d’ail qui ne peut naturellement germer.
En médecine alternative, l’ail est considéré comme l’un des aliments les plus efficaces pour expulser les parasites et les vers intestinaux.
L’ail est un antibiotique naturel et de récentes études ont démontré que l’Ail peut tuer 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, parmi lesquelles l’hélicobacter pylori, le staphylocoque doré et le pneumocoque. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’ail était utilisé par les Russes en alternative à la pénicilline.
Expectorant, il facilite l’expulsion des mucosités. On le recommande dans les cas d’éternuements prolongés, rhumes de cerveau et rhumes des foins, grippe, bronchite, toux, coqueluche, catarrhe des fumeurs.... et surtout l’asthme.
Selon le Pr Richard Béliveau[1], plusieurs études ont montré que les personnes qui consomment régulièrement de l’ail ont un risque moindre de développer des cancers, comme ceux de l’estomac et du côlon.
Selon le Dr Richard Hunt[2], l’ail est l’un des traitements naturels les plus efficaces contre les diverses formes de l’herpès comme : le virus varicelle-zona, le virus d’Epstein-Barr, le cytomégalovirus et le sarcome de Kaposi Herpes Virus Associé.
Selon le Dr J. Nord[3], l’extrait d’ail a prouvé son efficacité sur :
· L’herpès simplex virus de type 1 qui provoque des boutons de fièvre oraux.
· L’herpès simplex virus de type 2 qui provoque l’herpès génital.
· Le rhinovirus humain qui cause le rhume.
· Le parainfluenza 3 qui provoque la grippe et les maladies respiratoires ainsi que sur le poliovirus.
· Il peut aussi aider à inhiber la production du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), en renforçant le système immunitaire.
Les aflatoxines : Ce sont des mycotoxines produites principalement par deux espèces d’Aspergillus (l’Aspergillus flavus et l’Aspergillus parasiticus). Elles sont reconnues comme étant les plus puissants cancérigènes naturels.
Le foie est souvent atteint par les mycotoxines ; elles causent aussi des tumeurs aux reins, à l’estomac et au côlon. Elles sont aussi responsables de malformations congénitales et de modifications génétiques. L’intoxication aiguë par les aflatoxines se traduit par des symptômes de dépression, d’anorexie, de diarrhées, d’anémie qui peuvent aller jusqu’à la mort.
Les aflatoxines peuvent être classées comme suit :
· Denrées à haut risque de contamination : Maïs, cacahuète, pistache, coprah et graine de coton.
· Denrées à risque : Figue, noix de Pécan, amandes, noix, épices.
· Denrées à risque mineur : Soja, haricots, sorgho, blé, orge, millet, légumineuses, manioc, riz et avoine.
Des travaux scientifiques[4] ont montré que l’ail peut protéger les tissus du foie des effets néfastes des aflatoxines.
Une autre étude[5] a également indiqué que l’ail pourrait protéger les tissus hépatiques des lésions causées par le benzopyrène[6].
Le Candida Albicans : Comme le montre Le Dr Tullio Simoncini[7], la cellule cancéreuse est blanche et « Albicans, veut dire, blanc » ! Le Candida est toujours présent dans les tumeurs des patients cancéreux. L’ail est particulièrement efficace contre le candida albicans, c’est donc un anti-carcinogène (ce sujet a fait l’objet d’une recherche mondiale en 1990, menée par PP Tadi[8]).
La biotine ou vitamine B8 est un nutriment essentiel pour combattre l’activité du candida-albicans. La biotine ce trouve de façon significative dans le jaune d’œuf. Le blanc d’œuf cru contient de l’avidine qui est capable d’inhiber la biotine et de la rendre inopérante. L’huile d’olive a une action similaire à celle de la biotine.
N’oublions pas que le sucre est l’aliment de base du candida albicans.
« L’ail réduit la tension artérielle d’environ 10 % » explique le Dr Franck Senninger[9]. Bien des gens souffrant d’hypertension ont vu leurs symptômes diminuer grâce à l’ail. L’ail contient également de l’adénosine, un vasodilatateur très puissant ayant une action favorable sur la circulation sanguine. Il contient également de l’ajoène et du magnésium, deux substances limitant la formation d’agrégat de plaquettes sanguines évitant ainsi la formation de caillots.
Pour Mme Francine Rendu[10], les bienfaits de l’ail concernent la baisse de la tension artérielle moyenne, des taux de cholestérol et de fibrinogène, la fluidification du sang et le ralentissement de la coagulation. Ces diverses actions contribuent à prévenir l’arthérosclérose et la thrombose.
Xiaonan Lu[11] montre que l’ail est 100 fois plus efficace que deux antibiotiques, érythromycine et ciprofloxacine, pour combattre des maladies causées par des bactéries.
L’ail est efficace aussi pour inhiber la croissance de la bactérie Campylobacter jejuni. En effet, les composés de l’ail peuvent pénétrer le biofilm protecteur de Campylobacter jejuni et la tuer. Ces bactéries sont protégées par un biofilm visqueux sécrété par le gène Nd[12]. Ces bactéries protégées par cette « carapace » sont 1000 fois plus résistantes aux antibiotiques que les cellules bactériennes libres.
Dans les semaines précédant le début des symptômes d’un syndrome de Guillain-Barré, 70 % des personnes atteintes ont souffert d’une infection virale ou bactérienne. La principale bactérie incriminée dans cette pathologie est Campylobacter jejuni.
Le candida albicans est un hôte normal de notre système digestif, mais il prolifère rapidement après une chute immunitaire. Le développement excessif du candida albicans est tenu pour responsable d’un nombre important de maladies.
L’intoxication aux métaux lourds est accompagnée d’une prolifération de candida albicans.
Les organes les plus touchés sont : le tube digestif (de la bouche à l’anus), le système immunitaire, le système uro-génital, les glandes endocrines, le système nerveux.
Le candida provoque des troubles digestifs comme : aigreurs, brûlures, sensations d’être rassasié dès les premières bouchées, le ventre gonfle dès que l’on a mangé ainsi que certaines allergies.
L’ail est particulièrement efficace contre les bactéries responsables de la maladie de Lyme.
[1] Richard Béliveau, professeur titulaire de biochimie à l’Université du Québec à Montréal (Canada).
[2] Dr Richard Hunt, professeur au Département de pathologie, microbiologie et immunologie à l’Université de Caroline du Sud.
[3] Dr J. Nord au Département de microbiologie, Université Brigham Young.
[4] Organosulfur compounds of garlic modulate mutagenesis, metabolism and DNA binding of aflatoxin B1. Nut Cancer. 1991 ; 15 : 87-95.
[5] 7. Anticandidal and anticarcinogenic potentials of garlic. Int Clin Nutr rev 1990. 10 : 423-429.
[6] Le benzopyrène est une toxine que l’on trouve dans la fumée de cigarette, dans la viande grillée ou les gaz d’échappement des voitures.
[7] Dr Tullio Simoncini, oncologue : http://www.curenaturalicancro.com/fr/
[8] PP Tadi « Anticandidal and anticarcinogenic potentials for garlic »
[9] Dr Franck Senninger, médecin nutritionniste auteur du livre L’ail et ses bienfaits aux éditions Jouvence.
[10] Equation Nutrition, Francine Rendu, directrice de recherche Inserm, 2005.
[11] Xiaonan Lu, de l’Université de l’État de Washington, chercheur et docteur en sciences et auteur principal de l’article paru dans le Journal de Chimiothérapie Antimicrobienne.
[12] Gène de résistance, découvert à New-Dehli, d’où le nom ND